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Life on Saturne

1 septembre 2010

Quatrième rapport en provenance de Saturne

Un opéra rock, vous dis-je !

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Hello, dear readers !
Ciel, que vois-je ? Chose inespérée, une nouvelle critique sur Life on Saturne !
Une critique ? Certes. Mais c'est à la fois un coup de cœur ET un coup de gueule. Mais avant cela, avec quoi vais-je bien pouvoir vous embêter cette fois-ci ? Et bien, avec un spectacle musical. Non, je n'ai pas dit "comédie musicale" puisqu'il s'agit d'un opéra rock. Oui, j'y tiens, appelez ça du chipotage ou comme vous voudrez, mais c'est un fait, il y a une différence (Monsieur Dove Attia sera d'accord avec moi =D).
Parlons-en de Dove Attia, puisque c'est en partie de lui qu'il s'agit. Oui, dear readers, je suis ici pour vous parler de son dernier spectacle, en coproduction avec Albert Cohen, j'ai nommé Mozart, l'Opera Rock (j'y tiens ! =D).
Mais avant de commencer à parler du dit spectacle, je tiens à vous informer que je n'ai d'habitude aucune inclination particulière pour les comédies musicales à la française. VRAIMENT aucune, surtout sur le plan musical, justement... Ceci étant dit, vous savez maintenant que je ne suis pas une fervente défenseuse (ça se dit, ça ?) de ce genre de production. Mais voilà, j'ai découvert cet opera rock (j'y tiens toujours !), apparu au public en 2009, et je me dois désormais d'en faire la critique.
Comme je vous l'ai dit plus tôt, cet article est à la fois un coup de gueule ET un coup de cœur. Commençons par la partie coup de gueule, voulez-vous ? C'est quand même plus drôle...
Je vous le dis tout de suite... Je n'ai pas un tempérament agressif. De plus, tous les goûts sont dans la nature : on aime ou on aime pas, et je respecte ça. Cependant si vous faites partie de cette catégorie de personnes dont le seul jugement constructif se limite à quatre mots et basta ("c'est de la merde !!"), je vous en prie, pour notre bien à tous... Sortez ! Appuyez sur la petite croix rouge, en haut à droite de votre petit écran.
Non, parce que s'il y a bien une chose qui m'horripile et me donne des envies de meurtre, c'est bien les gens qui confondent leurs goûts ("j'aime" ou "j'aime pas") avec le jugement qu'on peut faire d'une œuvre ("c'est bien !" ou "c'est de la merde !").
Attention, il ne s'agit pas de remettre en question les goûts de chacun (manquerait plus que ça ! On est libre, non ? ^^). Mais je tiens à tordre le cou à toutes ces critiques totalement non-constructives.
Tout d'abord, je tiens à démonter les propos que l'on peut lire ou entendre le plus souvent dans le critiques "néfastes" (il y a ici nécessité de différencier les critiques néfastes des critiques négatives, sachant que toutes les critiques négatives ne sont pas forcément néfastes ;-D) : "Mozart l'Opéra Rock est une insulte à Mozart, à l'Opéra et au Rock". BIIIIP ! Mauvaise réponse. De deux choses l'une : détracteurs, renseignez-vous avant d'attaquer sans arguments valables ! En effet, à mes yeux (et pas seulement les miens, en fait), il est important de considérer l'ensemble "opéra rock". Séparer les deux termes serait une erreur (bien que l'on puisse toujours discuter sur le mot "rock") et une preuve flagrante du manque de renseignements dont disposent les détracteurs insupportables auxquels j'essaie vainement de faire entendre quelque chose depuis tout à l'heure... (sincèrement, vous croyez que les producteurs oseraient tenter d'innover l'opéra classique ?). Je ne m'étendrais pas sur la définition de l'opéra rock : Google et Wikipédia sont vos amis, ou si vous préférez, Dove se fera un plaisir de vous expliquer (traitez-moi de feignasse, c'est tout ce que je mérite ^^). Starmania était un opéra rock, si vous vous souvenez bien.
Ensuite, une insulte à Mozart ? Ah bon ? Tiens donc... Les œuvres classiques de ce compositeur génial (le Dies Irae et le Lacrymosa du Requiem, par exemple), que l'on a plaisir à écouter tout le long du spectacle n'ont pourtant pas été dénaturées du tout (qui oserait ?!). Une insulte à Mozart, vraiment ? En quoi relater de manière un peu romancée et en musique (classique et moderne) la vie extraordinaire du génie pourrait donc constituer une insulte ? Mozart se retournerait dans sa tombe ? Encore faudrait-il qu'il sorte de sa fosse commune pour s'en offrir une ! ;-)
Retenons ensuite une chose essentielle que l'on ne peut renier dans ce genre de production musicale, et qui est d'autant plus vraie lorsqu'il s'agit des spectacles de Dove Attia et Albert Cohen : Mozart l'Opera Rock est avant tout le fruit d'un énorme travail collectif, et que l'on peut observer sur tous les plans : lumières, décors, costumes, mise en scène, et musique (bah oui, ça aussi c'est du boulot), pour ne citer que cela. Bref, une super-production et un gigantesque boulot ! Rien que pour cela, on ne peut se permettre de prononcer des jugements aussi "catégoriques" que celui que j'ai cité plus tôt. On ne peut pas dire "ce spectacle, c'est de la merde !" lorsque l'on voit le soin et la travail apportés à cette production.
À cela, certaines personnes ne pourraient s'empêcher de me répondre "oui, y a peut-être beaucoup de travail, mais la quantité ne fait pas la qualité". Je répliquerais : "peut-être. Cependant, ça aide pas mal. Tout travail permet la naissance de bonnes choses". C'est le cas de Mozart. Ainsi, on retrouve beaucoup de qualités dans le spectacle (encore faudrait-il que certains voient ne serait-ce que des extraits du spectacle pour en juger...). Soyons objectifs : les costumes et les décors sont ma-gni-fiques ! La mise en scène, signée par Maestro Olivier Dahan - le réalisateur de La Môme a également réalisé le clip "Vivre à en Crever" - et les chorégraphies de Dan Stewart (ah nan, pas de Kamel Ouali cette fois ^^) sont, globalement, très soignées. Bon, on dénotera quand même quelques faiblesses de mise en scène : hélas, le tableau de "l'Assasymphonie" se révèle décevant, le pauvre Florent Mothe devant porter seul la scène sur ses épaules pendant les deux tiers de la chanson. L'arrivée des danseurs à la fin du morceau rattrape un peu le vide scénique. Cependant, dans la généralité du spectacle, rien à dire : c'est à la fois très professionnel et très frais, très "jeune".
Parlons maintenant de la musique du spectacle. Et bien, pour un spectacle musical, on s'en sort pas mal. Bien sûr, on peut y trouver des défauts, et puis chacun ses goûts ; on ne peut pas tous aimé la même musique. Mais les morceaux (qui ne constituent en aucun cas une "insulte au rock") sont bien trouvés, et ça nous change de la variétoche à laquelle nous avaient habitué les précédentes comédies musicales françaises. Les textes sont parfois même relativement subtils. Et là encore, je m'oppose à ceux qui prétendent que les paroles ne cassent pas trois pattes à une mouche : avez-vous donc essayé de traduire les chansons anglaises, que ce soit celles que l'on peut entendre sur les ondes actuellement ou bien celles des groupes d'anthologie comme les Beatles par exemple ? Ah bah oui, tout de suite, ça le fait moins ;-). Cet attachement qu'ont les Français pour la qualité des textes est compréhensible dans le sens où la culture de notre pays est essentiellement basée sur le goût littéraire. Ce qui expliquerait en partie pourquoi la comédie musicale est un genre beaucoup moins apprécié en France qu'en Angleterre ou aux États-Unis (nations où l'on juge plutôt la musicalité que les textes), parce que quelle que soit la langue, on atteint rarement le style de Charles Baudelaire ou celui de Victor Hugo, mais... Qu'importe !! Nous ne somme pas là pour avoir un cours de littérature ! Les chansons de ce spectacle, dont les paroles sont très loin d'être idiotes et niaises, sont efficaces et le résultat est là : on est transporté et on apprécie ce que l'on entend et ce que l'on voie. On saluera notamment "l'Assasymphonie" (ma préférée ^^), "Je Dors sur des Roses", "J'accuse mon Père", ou encore la très belle "Vivre à en Crever" (ma seconde préférée).
C'est sûr, voir l'affiche du spectacle où l'on croisait les mots "Mozart" et "rock" pouvait faire grimacer. Mais l'ensemble est très accrocheur, et l'histoire l'est tout autant. J'irais même jusqu'à dire que c'est un atout majeur du spectacle. Là où le scénario (hum...) du Roi Soleil n'était qu'un prétexte, celui de Mozart l'Opera Rock est beaucoup plus riche, et les personnages sont bien plus marquants que dans la dernière production de messires Attia et Cohen. On connait tous la musique de Mozart, mais qu'en est-il de sa vie ? Ce spectacle nous propose de retracer sa vie depuis ses 17 ans (âge où sa ville natale de Salzbourg se voit dotée d'un nouveau prince-archevêque en la personne de Colloredo) jusqu'à sa mort prématurée à l'âge de 35 ans. Tout y passe : ses gloires, ses échecs, ses amours, ses rivalités, sa déchéance. Bien sûr, le tout étant un peu romancé (c'est un divertissement après tout), mais au final on s'approche plus de la vérité historique avec cet opéra rock qu'avec le film "Amadeus" de Milos Forman : oui, Salieri était le rival de Mozart, mais non, il n'y a jamais eu de haine virulente au point que l'intéressé ait des envies de meurtre sur son génial collègue : rivaux fraternels certainement, mais pas ennemis acharnés (restituons l'image de ce pauvre compositeur italien trop longtemps oublié, ou bien seulement connu par les accusations d'empoisonnement dont il fut victime ! >o<) ! Pour relever un petit défaut biographique, je dirais que la seule vraie erreur notable est la profonde affection liant Constance Mozart à sa belle-sœur Nannerl (alors que la sœur de Mozart détestait sa femme et jalousait son frère).
Cet opera rock donne donc la part belle à la comédie (les chanteurs s'en sortent très bien), avec des passages à l'humour exquis. Saluons notamment le talentueux comédien Yamin Dib pour sa géniale interprétation du comte Rosenbeeeeeeeg xD (à ce propos, le duo Florent Mothe/Salieri et Yamin Dib/Rosenberg est détonnant !).
Parlons du casting pendant que j'y suis. Pour faire court, les chanteurs ont tous été retenus avec soin, chacun ayant une formation musicale bien avant l'opéra rock (hey ! On n'est pas à la Nouvelle Star, on veut des vrais musiciens, pas n'importe quel pignouf ! N'est-ce pas Mr. Dove ? ^^). Chacun disposant d'une identité vocale hautement prononcée (c'est sûr que pour certains, l'accent italien, ça aide ^^) ; ils sont très justes dans leurs interprétations. Bien sûr, on ne présente plus Mikelangelo Loconte - vive Mozart ! - et Florent Mothe - brillant et bluffant dans son interprétation magistrale d'Antonio Salieri ! - (mon chouchou, je l'avoue) mais Mélissa Mars (vous souvenez-vous du duo "1980" avec Pascal Obispo ?), Maeva Méline (que j'apprécie énormément pour sa magnifique voix angélique), Diane Diassigny (qui remplace Claire Perot aujourd'hui partie pour le cinéma), et Solal (Ziggy, dans la seconde édition de Starmania) sont tout aussi talentueux et dignes d'intérêt. Sans oublier Merwan Rim (déjà vu dans les Dix Commandements et le Roi Soleil) et Estelle Micheau, la cantatrice lyrique (et vi ! Y en a une ! Et c'est un régal pour les oreilles).
C'est un réel plaisir de les voir évoluer sur les très beaux tableaux de ce spectacle. Parmi ceux-ci, on gardera en mémoire ceux de "Bim Bam Boum" (hypnotisant), "Six Pieds Sous Terre" (un VRAI crêpage de chignons !), "Je Dors sur des Roses" (poignant), "Le Bien qui fait Mal" (déroutant), "Les Solos sous les Draps" (coloré !) ou encore le magnifique et émotionnel "Vivre à en Crever" (qui ne manquera pas d'en émouvoir certains).
Au final, que peut-on dire ? Un spectacle bien fait, entrainant, novateur. Un bon divertissement, et au final, c'est tout ce qui compte ! Pari gagné ! D'ailleurs, j'y retourne en 2011 ! (rappelons que la troupe revient au Palais des Sports de Paris en novembre prochain ;D). Jusque là, si l'Assasymphonie ne vous gagne pas, pourquoi ne pas vous plonger dans l'écoute du Requiem, marcher à la Turque, ou bien jouer un air de flûte enchantée ? ;-)


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24 avril 2010

Troisième rapport en provenance de Saturne

Alice au Pays des Merveilles de Tim Burton


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Bien, bien, bien... Que dire d'Alice ?
Quelques petites choses à savoir avant d'entamer cette critique :
1°) J'adore Tim Burton
2°) J'adore Johnny Depp
3°) Je fais partie des nombreuses personnes qui ont été traumatisées par le dessin-animé de Disney.
Et pourtant... Je suis une inconditionnelle des Disney (si, si, je les connais tous presque par cœur ^^). Alors pour qu'un Disney me déplaise...

Voilà c'est dit. Malgré le fait que l'oeuvre de Lewis Caroll ne m'a jamais inspirée (je suppose que c'était... trop... bizarre et incohérent pour moi), le fait que Tim Burton adapte "Alice au Pays des Merveilles" et sa suite "La Traversée du Mirroir" ne m'a pas vraiment surprise, et en aucun cas je ne me suis dit que je n'irais pas voir le film.
Bien sûr, avant d'aller voir un film, je jette toujours un œil sur les critiques. Résumé : des critiques plutôt mitigées... Bon, c'est pas grave, je ne suis pas radine sur les places de ciné (même si ça peut quand même faire mal au porte-feuille), et je suis de nature "bon public" : je ne demande pas forcément un chef-d'œuvre, juste un bon film, grâce auquel je peux me divertir et échapper à l'ennui.

Bon, bon, bon, j'arrête de tourner autour du pot, dear readers. Pour moi, ce film... est une petite merveille. ^^

Synopsis : Alice, désormais âgée de 19 ans, retourne dans le monde fantastique qu'elle a découvert quand elle était enfant. Elle y retrouve ses amis le Lapin Blanc, Tweedledee et Tweedledum, le Loir, la Chenille, le Chat du Cheshire et, bien entendu, le Chapelier Fou. Alice s'embarque alors dans une aventure extraordinaire où elle accomplira son destin : mettre fin au règne de terreur de la Reine Rouge.

Ahlalalala ! Burton, je t'adore ! Voir ce film a pour moi été un délice !
Tout d'abord, un délice visuel. Bon sang ! Wonderland (ou plutôt Underland, de son vrai nom) à la sauce Burton, forcément, ça promettait. Et bien, promesse tenue ! Wonderland est un monde enchanteur, où tout est magnifique, mais aussi complètement déglingué : des couleurs en veux-tu en voilà, mélangées avec succès à un ton beaucoup plus sombre que l'on a déjà pu voir chez Tim Burton. Tout ça révèle bien l'état dans lequel se trouve le Pays des Merveilles sous la dictature de la Reine Rouge. Et on en prend plein les mirettes. De plus, bien que je n'ai jamais trouvé cela indispensable, la 3D permet une immersion encore plus intense dans l'univers de Caroll. Les effets visuels sont, comme on pouvait s'y attendre, bluffants, et permettent de donner aux personnages une bonne touche de folie, sans altérer le jeu des acteurs.
Parlons maintenant du reste... On pourra reprocher à ce film son scénario sans doute un peu trop lisse (scénario Dysneyien oblige ^^ On n'y échappe pas), cependant, rien d'inquiétant. Malgré ce petit défaut, le tout demeure prenant. En ce qui me concerne, je ne me suis pas ennuyée une seule seconde.
Il y a sans doute un autre élément pour expliquer ce sentiment qui me caractérisait à la sortie du film : les acteurs ! Ha ! En même temps, je ne me rappelle pas avoir été déçue de ce côte là avec Burton. On commence par qui ? Allez, honneur à l'interprète d'Alice. Mia Wasikowska est une révélation, en offrant un Alice au caractère bien trempé. Vraiment une excellente surprise.
Parlons maintenant d'un acteur excellent (toujours !), collaborant une nouvelle fois avec Tim Burton pour notre plus grand plaisir, et qui interprète de manière magistrale un Chapelier névrosé, hyperactif, dépressif, tragique, et aurais-je oublié de le dire, fou ! Pour ceux qui ne l'aurait toujours pas compris, je parle bien sûr de Johnny Depp, impeccable, comme toujours. C'est bien simple, le Chapelier est le personnage que j'ai préféré parmi la galerie abondante et colorée que nous offre ce film. Bref, au risque de rendre "fous" les lecteurs, je vais éviter de m'étendre sur le sujet (je suppose aussi que cela vaut mieux pour ma santé mentale) ^^ .
Bien entendu, les autres acteurs sont aussi au rendez-vous. Helena Boham Carter est une Reine Rouge parfaitement haïssable =D. Anne Hathaway excelle en Reine Blanche tellement nitouche qu'elle en serait presque insupportable, mais bien au-delà de cet aspect, elle a parfaitement su donner à son personnage une minuscule part d'ombre à laquelle on la sent tentée de céder.
Parlons enfin de la musique. La BO est signée une fois de plus par Danny Elfman. Le tout forme un ensemble un peu trop discret, moins prenant que la BO de Charlie et la Chocolaterie. On retiendra cependant les thèmes d'Alice, qui font figures d'exception.

Conclusion : malgré un scénario un peu trop lisse, ce film est un vrai régal. S'il n'est peut-être pas le meilleur film de Burton (et encore ! Avec tout l'excellent travail qu'il donne, comment pouvons-nous choisir ? ^^), il restera un de mes préférés. Merci Tim Burton !

5 avril 2010

Second rapport en provenance de Saturne

Doctor Who – S05E01 – The Eleventh Hour

  

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S'il y a une chose qu'il faut savoir sur moi, c'est que je suis une fan inconditionnelle d'histoires fantastiques, de science-fiction, et des récits dramatiques aux personnages hauts en couleur.

Inutile de dire que Doctor Who est donc devenu une de mes séries préférées, où chaque épisode est pour moi un réel délice.

J’ai découvert cette série il y a déjà 3 ans, et je ne m’en suis jamais lassée. Il faut dire que Russell T. Davies (Da’ man qui a ressuscité cette série britannique datant de 1963, tout de même…) et David Tennant (Doctor, 10ème du nom) y sont pour quelque chose. Surtout David Tennant, merveilleux Doctor qui nous a fait frissonner, rire, ou plus récemment pleurer…

Car oui, toutes les bonnes choses ont une fin, dear readers… Et après 3 saisons, et 5 épisodes spéciaux achevés de manière spectaculaire, David Tennant, alias Ten, tire sa révérence, de même que Russell T. Davies, pour laisser la place à une toute nouvelle équipe.

Désormais, Steven Moffat est à la barre (on l’a déjà vu écrire des scénarios pour certains épisodes sous l’ère de Russell T. Davies), et le nouveau Doctor a un nouveau visage : Matt Smith.

Si une chose est sûre, c’est qu’après l’ère Davies/Tennant, la nouvelle équipe n’avait pas le droit à l’erreur pour cette saison n°5 (ou 1, ou Fnarg). Nouveau Doctor, nouvelle compagne (Karen Gillan), nouveau TARDIS, nouveau générique, nouvelle équipe de production… Bref, que du neuf et de l’inédit…

Bilan pour ce premier épisode : une réussite !

Please, could you send someone to fix it ?

 

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Who are you ?

I don’t know yet. I’m still cooking.

 

C’est tout neuf, c’est tout beau, et ça va très vite, dès les premières secondes. Bon, je passerais en ce qui concerne le nouveau générique (…je ne dirais rien concernant le nouveau thème d’ouverture… -__-‘.Qui sait, peut-être qu’avec l’habitude…).

Passées les premières secondes où l’on voit Eleven en baver (et à mon avis, il n’a pas fini le pauvre… ^^), c’est dans la chambre de la toute jeune Amelia Pond (tiens, tiens…) que nous nous retrouvons. Il règne, dans les premières minutes de l’épisode, une atmosphère mystérieuse, merveilleuse, presque féérique, digne d’un conte. Le spectateur voit tout selon les yeux d’Amelia, qui voit débarquer chez elle, d’une manière assez inhabituelle (un TARDIS écrasé dans son jardin, c’est pas commode), un grand dadet, en costume déchiré (cf. les évènements de The End of Tome – Part 2), réclamant vivement une pomme. C’est sûr, Amelia Pond vient de rencontrer un extraterrestre (à prendre au sens propre, bien sûr).

Bien sûr, l’humour si particulier de Doctor Who est toujours là, j’ai trouvé la scène de la cuisine, durant laquelle le Doctor cherche désespérément les goûts que sa nouvelle régénération apprécie, génialement tordante.

 

Beans are evil.

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Bad, bad beans !

 

Cette atmosphère, semblable à celle d’un conte, c’est du Moffat tout craché, et moi, j’en redemande ! C’est avec brio que Moffat amène la toute première rencontre entre le tout nouveau Eleven avec sa toute nouvelle future compagne. Et pour cela, je dis, Bravo Monsieur !

Matt Smith se révèle, d’entrée de jeu, un excellent Docteur, véritable boule d’énergie, semblable à celle qu’était Ten, mais dans un style différent. On en redemande !

La relation entre Eleven et Amelia est assez touchante si l’on se place du côté de cette petite fille, qui n’attend qu’une chose… Que cet être étrange et merveilleux revienne, comme il le lui a promis.

Give me five minutes. I’ll be right back

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People always say that.

Et on ne saurait ne pas être attendri devant cette gamine qui attend, assise sur sa valise.

Mais, comme on peut aisément le supposer, le TARDIS rencontre un énième problème de calibrage… Résultat : Ce bon vieux Doctor n’est pas revenu « dans 5 minutes », mais 12 ans plus tard. Conséquence : Amelia est maintenant devenue Amy, et bien que toujours fascinée par ce Doctor, elle a quelques raisons de lui en vouloir.

Mais voilà que la Terre est menacée (une fois de plus), et le Doctor doit encore régler ça… En 20 minutes, et sans TARDIS opérationnel, ni tournevis sonique (qui a eu la bonne idée de rendre l’âme quelques heure, ou quelques années, après le départ de Ten). Good luck, Eleven ! Voir l’épisode se dérouler ce cette manière, où le Docteur et sa compagne font une course contre la montre… Y a que ça de vrai ! Doctor Who is back !

 

20 minutes.

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I can do it.

 

S’en suit alors l’opération « on-sauve-le-monde » vesion n°100 000 578. Matt Smith crève l’écran, et prouve qu’il est définitivement capable d’être le Doctor n°11. Karen Gillan nous offre une compagne que l’on aime apprécier (la relation qu’elle entretient dès le départ avec Eleven est très bien mise en place), même s’il lui manque une petite touche de folie (m’enfin, n’est pas Donna Noble qui veut ^^).

L’humour est toujours là, bien sûr (vive les British !). J’étais tout simplement morte de rire lors de la scène dans la chambre de Jeff, avec des répliques déjà cultes : « Blimey, get a girlfriend, Jeff ! » ou encore : « Today’s the day you save the world – Why me ? – It’s your bedroom. »

Et au milieu de tout ça, qu’ai-je oublié ? Ah, oui, le méchant de l’épisode, dont on ne se souviendra malheureusement pas. Manque de charisme oblige, il sert juste d’intro pour cette nouvelle saison et dévoile de manière ô combien subtile (ironie, quand tu nous tiens…) le fil conducteur supposé secret de la saison 5. Petit bémol de ce côté là, donc.

 

The Pandorica will open. 

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Silence will fall.

« Mais quelle est donc cette prophétie ? » (une de plus, une de moins…). Bien sûr, les spectateurs observateurs et impatients feront tout pour en savoir plus avant le dernier épisode de la saison 5 ^^. Et enfin, un beau final, avec un Time Lord qui en impose, et qui rappelle que la Terre est protégée. Un petit côté sombre et puissant qui en jette, c’est aussi ça le Docteur.

Because you’re not the first lot to come here. Oh, there have been so many !

And what you’ve got to ask is … what happened to them ?

 

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Hello. I’m the Doctor. Basically…run ! 

Et là encore, on ne peut que souligner l’interprétation magistrale de Matt Smith ! Un grand Doctor en puissance ! Et je remercie Moffat pour avoir montré tous les précédents Doctors. Voir Eleven surgir de l’hologramme, juste après l’image de Ten… Une transition parfaite !

Je tiens, pendant que j’y suis, à faire un hommage à Murray Gold (toujours là, lui !) qui nous signe une bande son géniale sur la fin de l’épisode !

Si l’on devait reprocher une petite chose au sujet de cet épisode, en plus du méchant transparent, on aimerait que le personnage de Rory (accessoirement le fiancé d’Amy) soit un peu plus exploité. Mais bon, ce n’est que le premier épisode, et on peut être sûr de le revoir. Ce nouveau Mickey à l’air fort intéressant, et semble beaucoup moins pénible que le précédent ^^.

Amy Pond, there's something you'd better understand.

It's important, and your life may depend on it. 

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I am definitely a madman with a box.

L’épisode se termine sur une note joyeuse, lorsqu’Eleven emmène Amy, dans son TARDIS flambant neuf (j’adore la nouvelle déco, by the way…). On n’a qu’une chose à l’esprit lorsque l’épisode se clôt au bout d’une heure : la suite ! Matt Smith nous donne envie de le suivre dans ses prochaines aventures, et il est définitivement un excellent nouveau Doctor.

En conclusion, bravo Moffat ! Voilà un épisode qui laisse présager de très bonnes choses pour cette saison Fnarg, où l’on aura du plaisir à retrouver Matt Smith et Karen Gillan.

 

by Kilia

 

13 février 2010

Première critique en provenance de Saturne

Premier Rapport en provenance de Saturne

Bien, autant inaugurer ce blog par quelque chose de chaud.

Ainsi, je vais me lancer dans une première critique, celle du dernier film que j'ai eu l'occasion de voir dans nos salles obscures.

Ladies & Gentlemen... Sherlock Holmes !


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Alors, alors... Par où commencer ? Tout d'abord, je dois vous faire part d'une chose, dear readers. Quand j'ai vu la bande-annonce de ce film en vagabondant sur le net, je n'ai eu qu'une seule pensée : "O_o Non mais c'est quoi ce TRUC !?" (au cas où de jeunes yeux auraient le malheur de tomber sur ces écrits, j'ai préféré remplacer mes vrais propos par le mot "truc" ^^). Ô rage, ô désespoir, ô ignoble trahison ! Pour moi, Hollywood avait détruit l'un des plus grands et charismatiques personnages de la littérature (notez que cela est la première chose à faire si vous voulez faire de moi votre ennemie mortelle). De la castagne en veux-tu en voilà, des explosions... Une succession d'images du type "film-hollywoodien-pompe-à-fric".

Bref, inutile de dire que ce film et moi étions partis sur de mauvaises bases. Je prévoyais en effet de faire de Guy Ritchie ma nouvelle cible pour mes lancers de fléchettes. Autant dire que je ne serais pas allée voir ce film si je n'étais pas une grande fan du personnage, et si je n'avais pas lu quelques critiques favorables (je ne m'étendrais pas sur les acteurs qui ont également eu, heu... une influence sur ma décision ^^' Nous ne citerons pas Robert [soupir] Downey Jr et Jude [soupir, soupir] Law...)

 

Bref, me voilà assise dans un des si confortables (hum, hum) sièges du cinéma du coin ; ça piaille, ça braille, ça mange, et ça envoie des pubs Gédimat Charroin et Carte Noir à tout va...

Et c'est parti (enfin !) pour 2h10...

Première impression à la sortie : ça fait bien longtemps que je n'ai pas été aussi agréablement surprise. Je m'attendais à un navet. Nous avons eu droit à un film dynamique, drôle (sans jamais tomber dans le lourd) et fidèle à l'œuvre de Sir Arthur Conan Doyle. Oui, vous m'avez bien entendue. Fidèle ! Certes, le film n'est pas l'adaptation d'une œuvre de Sir Arthur Conan Doyle (il s'agit de l'adaptation du comic book de Lionel Wigram), mais le tout est truffé de références (le portrait d'Irene Adler nous évoque Un scandale en Bohême ) et la psychologie des personnages est respectée. En effet, le film dépoussière le mythe, et balaie tous les clichés accumulés au fil des années (Dieu merci, pas de "Élémentaire mon cher Watson" !). Tout reste parfaitement dans l'esprit de l'œuvre originelle.

Revenons aux personnages. Robert Downey Jr nous offre un Holmes très convainquant, rongé par ses démons intérieurs (peut-être plus que dans l'œuvre originelle), désordonné, amoureux de la musique et des sciences, cynique comme on l'aime, et bien sûr, doté de son inégalable don d'observation et de déduction ^^. Jude Law campe un très bon Dr Watson, brillant homme d'action, loin du cliché du benêt en admiration perpétuelle pour Holmes. En résumé, le duo fait des étincelles, et c'est brillant ! On en redemande !

On remarquera également Rachel McAdams, qui nous offre une Irene Adler aventurière et pétillante.
Je terminerai sur les personnages en parlant des apparitions du professeur Moriarty. J'ai beaucoup apprécié la manière dont le personnage est introduit, toujours dans l'ombre, et utilisé pour annoncer la suite (of course ! Blockbuster hollywoodien oblige ^^).

Alors, certes, on ne niera pas que ceci est une grosse production, et que l'appât du gain est une qualité répandue chez les scénaristes d'Hollywood (yes, dear readers, it is an american movie ! =D). Mais les scènes d'action et de castagnes ne sont finalement pas si malvenues (après tout, Holmes pratiquait bien la boxe anglaise ^^), et j'ai beaucoup apprécié la reconstitution de Londres à l'époque victorienne (le numérique, c'est fantastique ! =D). Le dénouement annonce peut-être un peu trop tôt la suite du film, ce qui pourrait laisser une impression d'inachevé. Mais l’ensemble reste très convainquant.

Pour terminer, je parlerai de la B.O, assurée par ce cher Hans Zimmer. Si on la compare à d'autres pièces encore récentes, telles que Pirates des Caraïbes, ou encore the Dark Knight, on remarquera que la B.O de Sherlcok Holmes a un ton moins "épique-movie". Mais il n'en est pas moins que Hans Zimmer signe ici une de ses plus belles œuvres, en composant une musique parfaitement adaptée au personnage, mêlant rythmes tziganes, violons (of course ;D) et autres instruments à cordes.

Petite préférence pour les titres Discombobulate et Not in Blood, But in Bond.

Un chose à dire : bravo maestro !

 

Bref, ce Sherlock Holmes est indéniablement une très agréable surprise de ce début d’année.


Bon, moi, je sais déjà que je vais me (re)jeter sur le canon de Sir Arthur Conan Doyle !

By Kilia

8 février 2010

Life on Saturne - Décollage

"Saturne (ou Cronos en grec) est un dieu de la mythologie romaine."

"Saturne est la sixième planète du système solaire par ordre de distance au Soleil. C'est une géante gazeuse, la seconde en masse et en volume après Jupiter dans le système solaire. D'un diamètre d'environ neuf fois et demi celui de la Terre, elle est majoritairement composée d'hydrogène."


Here we go !


En ce jour du lundi 8 février 2010, je démarre ce blog.
Il s'agira d'un petit espace personnel (si l'on peut encore employer ce mot en parlant d'un espace internet ^^), qui ressemblera à ce qu'on pourrait appeler une boîte à idées. En effet, de nature très rêveuse et très imaginative, il m'arrive souvent de m'égarer dans l'espace interstellaire (voire dans le temps. Qui sait... Peut-être m'est-il déjà arrivé de voyager dans une grosse boîte bleue en compagnie d'un docteur alien ^^), m'évadant ainsi dans de nombreux univers que m'ont fait découvrir livres et/ou films.
J'y exposerai diverses anecdotes de ma pauvre petite vie de banale lycéenne (dernière année de lycée, puisqu'on est jeune, autant en profiter =D). Mais aussi, et surtout, des avis personnels sur mes diverses découvertes en matières de séries, films, livres, jeux... Coups de gueule et coups de cœur.
J'espère que vous passerez un bon moment sur ce blog, et je vous souhaite une bonne lecture.

Décollage pour Saturne ! =D


espace

By Kilia

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Life on Saturne
  • M'étant égarée dans l'espace, ayant atterri sur Saturne, cette connexion avec le réseau internet terrien me permet de m'exprimer sur des choses et tant d'autres. Critiques de séries, de films, de livres, vie quotidienne et banale...
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