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Life on Saturne
24 avril 2010

Troisième rapport en provenance de Saturne

Alice au Pays des Merveilles de Tim Burton


aliceinwonderlandk


Bien, bien, bien... Que dire d'Alice ?
Quelques petites choses à savoir avant d'entamer cette critique :
1°) J'adore Tim Burton
2°) J'adore Johnny Depp
3°) Je fais partie des nombreuses personnes qui ont été traumatisées par le dessin-animé de Disney.
Et pourtant... Je suis une inconditionnelle des Disney (si, si, je les connais tous presque par cœur ^^). Alors pour qu'un Disney me déplaise...

Voilà c'est dit. Malgré le fait que l'oeuvre de Lewis Caroll ne m'a jamais inspirée (je suppose que c'était... trop... bizarre et incohérent pour moi), le fait que Tim Burton adapte "Alice au Pays des Merveilles" et sa suite "La Traversée du Mirroir" ne m'a pas vraiment surprise, et en aucun cas je ne me suis dit que je n'irais pas voir le film.
Bien sûr, avant d'aller voir un film, je jette toujours un œil sur les critiques. Résumé : des critiques plutôt mitigées... Bon, c'est pas grave, je ne suis pas radine sur les places de ciné (même si ça peut quand même faire mal au porte-feuille), et je suis de nature "bon public" : je ne demande pas forcément un chef-d'œuvre, juste un bon film, grâce auquel je peux me divertir et échapper à l'ennui.

Bon, bon, bon, j'arrête de tourner autour du pot, dear readers. Pour moi, ce film... est une petite merveille. ^^

Synopsis : Alice, désormais âgée de 19 ans, retourne dans le monde fantastique qu'elle a découvert quand elle était enfant. Elle y retrouve ses amis le Lapin Blanc, Tweedledee et Tweedledum, le Loir, la Chenille, le Chat du Cheshire et, bien entendu, le Chapelier Fou. Alice s'embarque alors dans une aventure extraordinaire où elle accomplira son destin : mettre fin au règne de terreur de la Reine Rouge.

Ahlalalala ! Burton, je t'adore ! Voir ce film a pour moi été un délice !
Tout d'abord, un délice visuel. Bon sang ! Wonderland (ou plutôt Underland, de son vrai nom) à la sauce Burton, forcément, ça promettait. Et bien, promesse tenue ! Wonderland est un monde enchanteur, où tout est magnifique, mais aussi complètement déglingué : des couleurs en veux-tu en voilà, mélangées avec succès à un ton beaucoup plus sombre que l'on a déjà pu voir chez Tim Burton. Tout ça révèle bien l'état dans lequel se trouve le Pays des Merveilles sous la dictature de la Reine Rouge. Et on en prend plein les mirettes. De plus, bien que je n'ai jamais trouvé cela indispensable, la 3D permet une immersion encore plus intense dans l'univers de Caroll. Les effets visuels sont, comme on pouvait s'y attendre, bluffants, et permettent de donner aux personnages une bonne touche de folie, sans altérer le jeu des acteurs.
Parlons maintenant du reste... On pourra reprocher à ce film son scénario sans doute un peu trop lisse (scénario Dysneyien oblige ^^ On n'y échappe pas), cependant, rien d'inquiétant. Malgré ce petit défaut, le tout demeure prenant. En ce qui me concerne, je ne me suis pas ennuyée une seule seconde.
Il y a sans doute un autre élément pour expliquer ce sentiment qui me caractérisait à la sortie du film : les acteurs ! Ha ! En même temps, je ne me rappelle pas avoir été déçue de ce côte là avec Burton. On commence par qui ? Allez, honneur à l'interprète d'Alice. Mia Wasikowska est une révélation, en offrant un Alice au caractère bien trempé. Vraiment une excellente surprise.
Parlons maintenant d'un acteur excellent (toujours !), collaborant une nouvelle fois avec Tim Burton pour notre plus grand plaisir, et qui interprète de manière magistrale un Chapelier névrosé, hyperactif, dépressif, tragique, et aurais-je oublié de le dire, fou ! Pour ceux qui ne l'aurait toujours pas compris, je parle bien sûr de Johnny Depp, impeccable, comme toujours. C'est bien simple, le Chapelier est le personnage que j'ai préféré parmi la galerie abondante et colorée que nous offre ce film. Bref, au risque de rendre "fous" les lecteurs, je vais éviter de m'étendre sur le sujet (je suppose aussi que cela vaut mieux pour ma santé mentale) ^^ .
Bien entendu, les autres acteurs sont aussi au rendez-vous. Helena Boham Carter est une Reine Rouge parfaitement haïssable =D. Anne Hathaway excelle en Reine Blanche tellement nitouche qu'elle en serait presque insupportable, mais bien au-delà de cet aspect, elle a parfaitement su donner à son personnage une minuscule part d'ombre à laquelle on la sent tentée de céder.
Parlons enfin de la musique. La BO est signée une fois de plus par Danny Elfman. Le tout forme un ensemble un peu trop discret, moins prenant que la BO de Charlie et la Chocolaterie. On retiendra cependant les thèmes d'Alice, qui font figures d'exception.

Conclusion : malgré un scénario un peu trop lisse, ce film est un vrai régal. S'il n'est peut-être pas le meilleur film de Burton (et encore ! Avec tout l'excellent travail qu'il donne, comment pouvons-nous choisir ? ^^), il restera un de mes préférés. Merci Tim Burton !

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  • M'étant égarée dans l'espace, ayant atterri sur Saturne, cette connexion avec le réseau internet terrien me permet de m'exprimer sur des choses et tant d'autres. Critiques de séries, de films, de livres, vie quotidienne et banale...
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