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Life on Saturne
13 février 2010

Première critique en provenance de Saturne

Premier Rapport en provenance de Saturne

Bien, autant inaugurer ce blog par quelque chose de chaud.

Ainsi, je vais me lancer dans une première critique, celle du dernier film que j'ai eu l'occasion de voir dans nos salles obscures.

Ladies & Gentlemen... Sherlock Holmes !


sherlockholmespostert

 

Alors, alors... Par où commencer ? Tout d'abord, je dois vous faire part d'une chose, dear readers. Quand j'ai vu la bande-annonce de ce film en vagabondant sur le net, je n'ai eu qu'une seule pensée : "O_o Non mais c'est quoi ce TRUC !?" (au cas où de jeunes yeux auraient le malheur de tomber sur ces écrits, j'ai préféré remplacer mes vrais propos par le mot "truc" ^^). Ô rage, ô désespoir, ô ignoble trahison ! Pour moi, Hollywood avait détruit l'un des plus grands et charismatiques personnages de la littérature (notez que cela est la première chose à faire si vous voulez faire de moi votre ennemie mortelle). De la castagne en veux-tu en voilà, des explosions... Une succession d'images du type "film-hollywoodien-pompe-à-fric".

Bref, inutile de dire que ce film et moi étions partis sur de mauvaises bases. Je prévoyais en effet de faire de Guy Ritchie ma nouvelle cible pour mes lancers de fléchettes. Autant dire que je ne serais pas allée voir ce film si je n'étais pas une grande fan du personnage, et si je n'avais pas lu quelques critiques favorables (je ne m'étendrais pas sur les acteurs qui ont également eu, heu... une influence sur ma décision ^^' Nous ne citerons pas Robert [soupir] Downey Jr et Jude [soupir, soupir] Law...)

 

Bref, me voilà assise dans un des si confortables (hum, hum) sièges du cinéma du coin ; ça piaille, ça braille, ça mange, et ça envoie des pubs Gédimat Charroin et Carte Noir à tout va...

Et c'est parti (enfin !) pour 2h10...

Première impression à la sortie : ça fait bien longtemps que je n'ai pas été aussi agréablement surprise. Je m'attendais à un navet. Nous avons eu droit à un film dynamique, drôle (sans jamais tomber dans le lourd) et fidèle à l'œuvre de Sir Arthur Conan Doyle. Oui, vous m'avez bien entendue. Fidèle ! Certes, le film n'est pas l'adaptation d'une œuvre de Sir Arthur Conan Doyle (il s'agit de l'adaptation du comic book de Lionel Wigram), mais le tout est truffé de références (le portrait d'Irene Adler nous évoque Un scandale en Bohême ) et la psychologie des personnages est respectée. En effet, le film dépoussière le mythe, et balaie tous les clichés accumulés au fil des années (Dieu merci, pas de "Élémentaire mon cher Watson" !). Tout reste parfaitement dans l'esprit de l'œuvre originelle.

Revenons aux personnages. Robert Downey Jr nous offre un Holmes très convainquant, rongé par ses démons intérieurs (peut-être plus que dans l'œuvre originelle), désordonné, amoureux de la musique et des sciences, cynique comme on l'aime, et bien sûr, doté de son inégalable don d'observation et de déduction ^^. Jude Law campe un très bon Dr Watson, brillant homme d'action, loin du cliché du benêt en admiration perpétuelle pour Holmes. En résumé, le duo fait des étincelles, et c'est brillant ! On en redemande !

On remarquera également Rachel McAdams, qui nous offre une Irene Adler aventurière et pétillante.
Je terminerai sur les personnages en parlant des apparitions du professeur Moriarty. J'ai beaucoup apprécié la manière dont le personnage est introduit, toujours dans l'ombre, et utilisé pour annoncer la suite (of course ! Blockbuster hollywoodien oblige ^^).

Alors, certes, on ne niera pas que ceci est une grosse production, et que l'appât du gain est une qualité répandue chez les scénaristes d'Hollywood (yes, dear readers, it is an american movie ! =D). Mais les scènes d'action et de castagnes ne sont finalement pas si malvenues (après tout, Holmes pratiquait bien la boxe anglaise ^^), et j'ai beaucoup apprécié la reconstitution de Londres à l'époque victorienne (le numérique, c'est fantastique ! =D). Le dénouement annonce peut-être un peu trop tôt la suite du film, ce qui pourrait laisser une impression d'inachevé. Mais l’ensemble reste très convainquant.

Pour terminer, je parlerai de la B.O, assurée par ce cher Hans Zimmer. Si on la compare à d'autres pièces encore récentes, telles que Pirates des Caraïbes, ou encore the Dark Knight, on remarquera que la B.O de Sherlcok Holmes a un ton moins "épique-movie". Mais il n'en est pas moins que Hans Zimmer signe ici une de ses plus belles œuvres, en composant une musique parfaitement adaptée au personnage, mêlant rythmes tziganes, violons (of course ;D) et autres instruments à cordes.

Petite préférence pour les titres Discombobulate et Not in Blood, But in Bond.

Un chose à dire : bravo maestro !

 

Bref, ce Sherlock Holmes est indéniablement une très agréable surprise de ce début d’année.


Bon, moi, je sais déjà que je vais me (re)jeter sur le canon de Sir Arthur Conan Doyle !

By Kilia

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  • M'étant égarée dans l'espace, ayant atterri sur Saturne, cette connexion avec le réseau internet terrien me permet de m'exprimer sur des choses et tant d'autres. Critiques de séries, de films, de livres, vie quotidienne et banale...
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