Second rapport en provenance de Saturne
Doctor Who – S05E01 – The Eleventh Hour
S'il y a une chose qu'il faut
savoir sur moi, c'est que je suis une fan inconditionnelle d'histoires
fantastiques, de science-fiction, et des récits dramatiques aux personnages
hauts en couleur.
Inutile de dire que Doctor Who est donc devenu une de mes
séries préférées, où chaque épisode est pour moi un réel délice.
J’ai découvert cette série il y
a déjà 3 ans, et je ne m’en suis jamais lassée. Il faut dire que Russell T. Davies (Da’ man qui a ressuscité cette série britannique datant de 1963,
tout de même…) et David Tennant
(Doctor, 10ème du nom) y sont pour quelque chose. Surtout David
Tennant, merveilleux Doctor qui nous a fait frissonner, rire, ou plus récemment
pleurer…
Car oui, toutes les bonnes
choses ont une fin, dear readers… Et après 3 saisons, et 5 épisodes spéciaux
achevés de manière spectaculaire, David Tennant, alias Ten, tire sa révérence, de même que Russell T. Davies, pour laisser
la place à une toute nouvelle équipe.
Désormais, Steven Moffat est à la barre (on l’a déjà vu écrire des scénarios
pour certains épisodes sous l’ère de Russell T. Davies), et le nouveau Doctor a
un nouveau visage : Matt Smith.
Si une chose est sûre, c’est
qu’après l’ère Davies/Tennant, la nouvelle équipe n’avait pas le droit à
l’erreur pour cette saison n°5 (ou 1, ou Fnarg). Nouveau Doctor, nouvelle
compagne (Karen Gillan), nouveau TARDIS, nouveau générique, nouvelle
équipe de production… Bref, que du neuf et de l’inédit…
Bilan pour ce premier
épisode : une réussite !
Please, could you send someone to fix it ?
Who are you ?
I don’t know yet. I’m still cooking.
C’est tout neuf, c’est tout
beau, et ça va très vite, dès les premières secondes. Bon, je passerais en ce
qui concerne le nouveau générique (…je ne dirais rien concernant le nouveau
thème d’ouverture… -__-‘.Qui sait, peut-être qu’avec l’habitude…).
Passées les premières secondes
où l’on voit Eleven en baver (et à mon avis, il n’a pas fini le pauvre… ^^),
c’est dans la chambre de la toute jeune Amelia Pond (tiens, tiens…) que nous
nous retrouvons. Il règne, dans les premières minutes de l’épisode, une
atmosphère mystérieuse, merveilleuse, presque féérique, digne d’un conte. Le
spectateur voit tout selon les yeux d’Amelia, qui voit débarquer chez elle,
d’une manière assez inhabituelle (un TARDIS écrasé dans son jardin, c’est pas
commode), un grand dadet, en costume déchiré (cf. les évènements de The End of
Tome – Part 2), réclamant vivement une pomme. C’est sûr, Amelia Pond vient de
rencontrer un extraterrestre (à prendre au sens propre, bien sûr).
Bien sûr, l’humour si
particulier de Doctor Who est toujours là, j’ai trouvé la scène de la cuisine,
durant laquelle le Doctor cherche désespérément les goûts que sa nouvelle
régénération apprécie, génialement tordante.
Beans are evil.
Bad, bad beans !
Cette atmosphère, semblable à
celle d’un conte, c’est du Moffat tout craché, et moi, j’en redemande !
C’est avec brio que Moffat amène la toute première rencontre entre le tout
nouveau Eleven avec sa toute nouvelle future compagne. Et pour cela, je dis, Bravo Monsieur !
Matt Smith se révèle, d’entrée
de jeu, un excellent Docteur, véritable boule d’énergie, semblable à celle
qu’était Ten, mais dans un style différent. On en redemande !
La relation entre Eleven et
Amelia est assez touchante si l’on se place du côté de cette petite fille, qui
n’attend qu’une chose… Que cet être étrange et merveilleux revienne, comme il le
lui a promis.
Give me five minutes. I’ll be right back
People always say that.
Et on ne saurait ne pas être
attendri devant cette gamine qui attend, assise sur sa valise.
Mais, comme on peut aisément le
supposer, le TARDIS rencontre un énième problème de calibrage… Résultat :
Ce bon vieux Doctor n’est pas revenu « dans 5 minutes », mais 12 ans
plus tard. Conséquence : Amelia est maintenant devenue Amy, et bien que
toujours fascinée par ce Doctor, elle a quelques raisons de lui en vouloir.
Mais voilà que
20 minutes.
I can do it.
S’en suit alors l’opération
« on-sauve-le-monde » vesion n°100 000 578. Matt Smith
crève l’écran, et prouve qu’il est définitivement capable d’être le Doctor
n°11. Karen Gillan nous offre une compagne que l’on aime apprécier (la relation
qu’elle entretient dès le départ avec Eleven est très bien mise en place), même
s’il lui manque une petite touche de folie (m’enfin, n’est pas Donna Noble qui
veut ^^).
L’humour est toujours là, bien
sûr (vive les British !). J’étais tout simplement morte de rire lors
de la scène dans la chambre de Jeff, avec des répliques déjà cultes : « Blimey, get a girlfriend,
Jeff ! » ou encore : « Today’s
the day you save the world – Why me ? – It’s your bedroom. »
Et au milieu de tout ça,
qu’ai-je oublié ? Ah, oui, le méchant de l’épisode, dont on ne se
souviendra malheureusement pas. Manque de charisme oblige, il sert juste
d’intro pour cette nouvelle saison et dévoile de manière ô combien subtile (ironie,
quand tu nous tiens…) le fil conducteur supposé secret de la saison 5. Petit
bémol de ce côté là, donc.
The Pandorica will open.
Silence will fall.
« Mais quelle est donc
cette prophétie ? » (une de plus, une de moins…).
Because you’re not the first lot to come here. Oh, there have been so many !
And what you’ve got to ask is … what happened to them ?
Hello. I’m the Doctor. Basically…run !
Et là encore, on ne peut que
souligner l’interprétation magistrale de Matt Smith ! Un grand Doctor en
puissance ! Et je remercie Moffat pour avoir montré tous les précédents
Doctors. Voir Eleven surgir de l’hologramme, juste après l’image de Ten… Une
transition parfaite !
Je tiens, pendant que j’y suis,
à faire un hommage à Murray Gold (toujours là, lui !) qui nous signe une
bande son géniale sur la fin de l’épisode !
Si l’on devait reprocher une
petite chose au sujet de cet épisode, en plus du méchant transparent, on
aimerait que le personnage de Rory (accessoirement le fiancé d’Amy) soit un peu
plus exploité. Mais bon, ce n’est que le premier épisode, et on peut être sûr
de le revoir. Ce nouveau Mickey à l’air fort intéressant, et semble beaucoup
moins pénible que le précédent ^^.
Amy Pond, there's something you'd better understand.
It's important, and your life may depend on it.
I am definitely a madman with a box.
L’épisode se termine sur une
note joyeuse, lorsqu’Eleven emmène Amy, dans son TARDIS flambant neuf (j’adore
la nouvelle déco, by the way…). On
n’a qu’une chose à l’esprit lorsque l’épisode se clôt au bout d’une
heure : la suite ! Matt Smith nous donne envie de le suivre dans ses
prochaines aventures, et il est définitivement un excellent nouveau Doctor.
En conclusion, bravo Moffat ! Voilà un épisode qui laisse présager de très bonnes choses pour
cette saison Fnarg, où l’on aura du plaisir à retrouver Matt Smith et Karen
Gillan.
by Kilia